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mardi 12 août 2008

La compta, c'est mon dada

Il y a quelques temps, dans un élan d'optimisme, j'ai décidé que j'allais me lancer dans la compta. Enfin, ma compta, celle de mon entreprise individuelle.
Je me suis dit qu'en tant que professionnelle libérale, seule, avec seulement quelques clients récurrents et peu de frais, ça ne devait pas être bien compliqué et que je devais pouvoir m'en charger moi-même.

J'ai donc acheté Ciel Compta Libérale pour Mac.
Et là, première déception : la version que j'ai reçue semblait dater des années 90... Interface utilisateur toute pourrie, aucune fonctionnalité online etc. Depuis, j'ai reçu une mise à jour qui a pas mal amélioré la UI, mais ça reste totalement dépourvu de online. La version Mac est assez décevante.

J'ai alors entrepris de saisir toutes mes dépenses et mes recettes dans Ciel, puisque le régime de la déclaration contrôlée m'oblige à la tenue d'une vraie comptabilité.
Sauf que j'avais omis un détail : je ne connais rien du tout à la comptabilité !

Je rame donc un peu pour découvrir les principes de base, comment ça marche, qu'est-ce qu'on peut faire et ne pas faire.
Je pose question sur question à mon centre de gestion agréé, puisque je n'ai pas de comptable. Petit à petit, je commence à comprendre comment m'y prendre, sachant que je pars de zéro car je n'ai jamais fait de compta de ma vie.
Je découvre les déclarations de TVA, la gestion de ma caisse, les postes du plan comptable général, ce que je peux passer ou pas en charges... bref, je débute totalement mais ça vient doucement.

Bien sûr, je pourrais prendre un comptable, mais ça serait nettement moins fun ! Je trouve ça rigolo d'essayer de me dépêtrer toute seule avec ces notions pas très intuitives pour une néophyte comme moi. Disons que c'est marrant parce que c'est nouveau.
Seules 2 choses m'angoissent un peu :

  • Le risque d'erreur : en cas de contrôle fiscal, ça pourrait coûter cher
  • Le risque de faire toujours passer le vrai boulot (le travail facturé) d'abord : la compta, ça prend du temps et c'est à faire en plus du reste

Mais je pense que le plus dur, c'est de rattraper le retard : je ressaisis actuellement toutes les écritures depuis le début de mon activité. Lorsque je serai remise à flots, j'espère bien que ça se fera sans effort au fil de l'eau !

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jeudi 7 août 2008

EI : des formalités simplifiées mais ratées

Ça fait exactement 6 mois que j'ai monté mon entreprise individuelle (EI). A l'époque, j'ai opté pour la solution de l'EI pour sa supposée simplicité : se mettre à son compte comme professionnel libéral, ça ne demande que peu de formalités administratives.

Depuis, j'ai un peu déchanté.

Sur le papier, c'est très simple :

  1. J'adresse le dossier de création de l'EI à mon centre de formalités des entreprises (CFE), en l'occurrence l'URSSAF pour moi
  2. Le CFE transmet mon dossier à tous les organismes concernés pour que le dossier soit également créé automatiquement chez eux : caisse de retraite, régime social des indépendants (RSI), URSSAF etc...
  3. Les différents organismes me contactent pour m'informer de la prise en compte de mon dossier
  4. Le cas échéant, l'URSSAF informe les différents organismes que je bénéficie de l'ACCRE (exonération de certaines cotisations la 1ère année) et les exonérations sont automatiques : de pas de démarche spécifique de ma part

Mais en pratique, rien ne s'est passé correctement :
  • Mon dossier n'a pas été transmis par l'URSSAF au RSI : j'ai dû contacter le RSI et l'URSSAF 50 fois pour finalement être affiliée au RSI avec 4 mois de retard
  • Le RSI a mal enregistré ma date de naissance (fausse d'un jour) si bien que ma carte vitale ne peut être mise à jour pour la bascule du régime général vers le RSI. Cela fait des mois que ma carte vitale (valable pour mes enfants et moi) est inactive. Du même coup, le formulaire adressé par le RSI pour ma demande de carte vitale 2 comporte également une date de naissance fausse et ne peut être utilisé...
  • L'URSSAF n'a pas informé les caisses de retraite et le RSI que je bénéficiais de l'ACCRE : aucun des organismes n'a pris en compte les exonérations et je reçois des appels de cotisations totalement faux. C'est moi qui dois au final transmettre les justificatifs pour bénéficier de l'exonération à coups de fax et de courriers recommandés...
  • L'URSSAF lui-même, qui m'a accordé l'ACCRE, a "oublié" de m'exonérer des cotisations d'allocations familiales au titre de l'ACCRE !!!
Bref, depuis 6 mois, je passe des heures à démêler ces problèmes administratifs qui non seulement prennent du temps mais surtout demandent une vigilance accrue pour détecter les erreurs commises par les différents services administratifs.

Je suis totalement affligée par le résultat de cette procédure soit-disant simplifiée, destinée à faciliter la vie des entrepreneurs individuels.
Décidément, pour entreprendre en France, il faut avoir le moral... et être prêt à passer du temps en formalités administratives... et être sacrément organisé !

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jeudi 31 janvier 2008

Ma petite entreprise... individuelle

Je ne suis pas la 1ère à le dire, mais se mettre à son compte ou monter sa boîte en France demande pas mal de motivation.
Franchement, pas grand-chose n'est fait pour favoriser l'entreprenariat. Les informations sont diffuses, confuses, foisonnantes et faire le tri n'est pas un exercice simple.

On dit souvent que les procédures de création d'entreprise ont été simplifiées ces dernières années. J'ai plutôt l'impression qu'on a rajouté sans cesse des couches de nouvelles mesures au-dessus des lois existantes. Résultat : il faut remplir toujours plus de dossiers qui viennent s'ajouter à d'autres dossiers de création, de demande d'exonération, de report, etc...
Tout cela bien sûr mêlé de sigles, de termes barbares et de notions auxquelles je ne m'étais jamais frottée (ACCRE, EURL, micro-entreprise, assiettes des cotisations, prévoyance etc...). Bref, que du bonheur !

Voilà quelques semaines que je me renseigne sur les statuts juridiques, les types de structures etc... quelques semaines durant lesquelles Louis a cru que j'écrivais une thèse sur le sujet. En fait, j'essaye simplement de comprendre dans quoi je me lance, et de choisir le statut le plus adapté à ma situation.
Louis se moque de moi car nos approches face à ce type de problèmes sont très différentes. Lui, il avance, il fait des choix, prend des décisions : le plus important, c'est de décider pour que les problèmes soient derrière lui. Moi au contraire, je pèse le pour, le contre, je disserte, j'hésite, je creuse, j'affine jusqu'à ce que je sois sûre de mon choix, de ses conséquences. Je passe un temps fou à réfléchir pour comprendre et optimiser quand lui préfère agir. Je vous rassure, il réfléchit aussi mais pour faire simple, il se prend moins la tête. Chacun sa méthode.

Bref, je crois avoir maintenant suffisamment démêlé le sujet ardu du statut juridique pour pouvoir opter pour l'entreprise individuelle et non pas l'EURL (qui était plutôt mon choix d'origine).
La simplicité de création et de gestion de l'EI pèse fortement dans la balance. Et contrairement à ce que je pensais au départ, la responsabilité limitée de l'EURL ne m'apporte finalement pas grand-chose compte tenu du type d'activité que je vais exercer.

Voilà ! Donc quand je ne fais pas de la prospection, je bosse sur les formalités administratives de création, de protection sociale, les aspects fiscaux etc... Une vraie bouffée d'oxygène entre deux coups de fil, mails ou rendez-vous !

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