dimanche 17 août 2008

Back in the business... again

Me voilà à la veille de ma première vraie rentrée depuis que j'ai repris le boulot, après un mois de vacances bien méritées, ponctuant une année pleine de nouveautés, de boulot et de course permanente.

D'abord, un constat s'impose : les vacances, on les apprécie d'autant mieux qu'on a travaillé dur pour les obtenir !
Pendant mon congé parental, je n'ai jamais savouré mes vacances comme lorsque j'étais en activité. J'ai toujours eu du mal à me sentir vraiment en vacances alors que je ne bossais pas. Cette année au contraire, j'en ai bien profité.

Je redécouvre du même coup la petite angoisse de la veille de rentrée, celle qui rappelle étrangement les veilles de rentrée scolaire.
Excitation à l'idée de reprendre le collier, envie et en même temps dégoût de devoir dépiler tous les mails reçus mais pas traités durant un mois, impatience de retrouver ses collègues ou clients, petite crainte en pensant à la tonne de problèmes qui ont surgi pendant 4 semaines d'absence...
Je ne cache pas non plus une légère fainéantise à la perspective de devoir remettre d'aplomb le rythme si bien rodé d'avant les vacances, rythme qui a explosé en plein vol loin de la crèche, de l'école, du métro, des courses etc.

Ceci dit, je commence à avoir des fourmis dans les doigts ; même en vacances, j'ai continué à checker mes mails professionnels et j'ai donc déjà eu un petit aperçu de ce qui m'attendra demain. Et ce soir, j'ai une furieuse envie de m'y coller : à force de mettre tous les sujets en stand-by, il arrive un moment où l'on est plus mal à l'aise en les classant dans la pile des trucs à oublier, qu'en les prenant à bras le corps pour les traiter. Donc je sais que demain, je serai baignée d'une sensation de bien-être intense quand je vais me mettre au boulot et enfin m'attaquer à ma todo list et au petit stock de problèmes et de mails que j'ai empilés depuis quelques semaines.

Bref, me voilà une nouvelle fois Back in the business, et contente de l'être !

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mardi 12 août 2008

La compta, c'est mon dada

Il y a quelques temps, dans un élan d'optimisme, j'ai décidé que j'allais me lancer dans la compta. Enfin, ma compta, celle de mon entreprise individuelle.
Je me suis dit qu'en tant que professionnelle libérale, seule, avec seulement quelques clients récurrents et peu de frais, ça ne devait pas être bien compliqué et que je devais pouvoir m'en charger moi-même.

J'ai donc acheté Ciel Compta Libérale pour Mac.
Et là, première déception : la version que j'ai reçue semblait dater des années 90... Interface utilisateur toute pourrie, aucune fonctionnalité online etc. Depuis, j'ai reçu une mise à jour qui a pas mal amélioré la UI, mais ça reste totalement dépourvu de online. La version Mac est assez décevante.

J'ai alors entrepris de saisir toutes mes dépenses et mes recettes dans Ciel, puisque le régime de la déclaration contrôlée m'oblige à la tenue d'une vraie comptabilité.
Sauf que j'avais omis un détail : je ne connais rien du tout à la comptabilité !

Je rame donc un peu pour découvrir les principes de base, comment ça marche, qu'est-ce qu'on peut faire et ne pas faire.
Je pose question sur question à mon centre de gestion agréé, puisque je n'ai pas de comptable. Petit à petit, je commence à comprendre comment m'y prendre, sachant que je pars de zéro car je n'ai jamais fait de compta de ma vie.
Je découvre les déclarations de TVA, la gestion de ma caisse, les postes du plan comptable général, ce que je peux passer ou pas en charges... bref, je débute totalement mais ça vient doucement.

Bien sûr, je pourrais prendre un comptable, mais ça serait nettement moins fun ! Je trouve ça rigolo d'essayer de me dépêtrer toute seule avec ces notions pas très intuitives pour une néophyte comme moi. Disons que c'est marrant parce que c'est nouveau.
Seules 2 choses m'angoissent un peu :

  • Le risque d'erreur : en cas de contrôle fiscal, ça pourrait coûter cher
  • Le risque de faire toujours passer le vrai boulot (le travail facturé) d'abord : la compta, ça prend du temps et c'est à faire en plus du reste

Mais je pense que le plus dur, c'est de rattraper le retard : je ressaisis actuellement toutes les écritures depuis le début de mon activité. Lorsque je serai remise à flots, j'espère bien que ça se fera sans effort au fil de l'eau !

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jeudi 7 août 2008

EI : des formalités simplifiées mais ratées

Ça fait exactement 6 mois que j'ai monté mon entreprise individuelle (EI). A l'époque, j'ai opté pour la solution de l'EI pour sa supposée simplicité : se mettre à son compte comme professionnel libéral, ça ne demande que peu de formalités administratives.

Depuis, j'ai un peu déchanté.

Sur le papier, c'est très simple :

  1. J'adresse le dossier de création de l'EI à mon centre de formalités des entreprises (CFE), en l'occurrence l'URSSAF pour moi
  2. Le CFE transmet mon dossier à tous les organismes concernés pour que le dossier soit également créé automatiquement chez eux : caisse de retraite, régime social des indépendants (RSI), URSSAF etc...
  3. Les différents organismes me contactent pour m'informer de la prise en compte de mon dossier
  4. Le cas échéant, l'URSSAF informe les différents organismes que je bénéficie de l'ACCRE (exonération de certaines cotisations la 1ère année) et les exonérations sont automatiques : de pas de démarche spécifique de ma part

Mais en pratique, rien ne s'est passé correctement :
  • Mon dossier n'a pas été transmis par l'URSSAF au RSI : j'ai dû contacter le RSI et l'URSSAF 50 fois pour finalement être affiliée au RSI avec 4 mois de retard
  • Le RSI a mal enregistré ma date de naissance (fausse d'un jour) si bien que ma carte vitale ne peut être mise à jour pour la bascule du régime général vers le RSI. Cela fait des mois que ma carte vitale (valable pour mes enfants et moi) est inactive. Du même coup, le formulaire adressé par le RSI pour ma demande de carte vitale 2 comporte également une date de naissance fausse et ne peut être utilisé...
  • L'URSSAF n'a pas informé les caisses de retraite et le RSI que je bénéficiais de l'ACCRE : aucun des organismes n'a pris en compte les exonérations et je reçois des appels de cotisations totalement faux. C'est moi qui dois au final transmettre les justificatifs pour bénéficier de l'exonération à coups de fax et de courriers recommandés...
  • L'URSSAF lui-même, qui m'a accordé l'ACCRE, a "oublié" de m'exonérer des cotisations d'allocations familiales au titre de l'ACCRE !!!
Bref, depuis 6 mois, je passe des heures à démêler ces problèmes administratifs qui non seulement prennent du temps mais surtout demandent une vigilance accrue pour détecter les erreurs commises par les différents services administratifs.

Je suis totalement affligée par le résultat de cette procédure soit-disant simplifiée, destinée à faciliter la vie des entrepreneurs individuels.
Décidément, pour entreprendre en France, il faut avoir le moral... et être prêt à passer du temps en formalités administratives... et être sacrément organisé !

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lundi 30 juin 2008

Podmailing : Le transfert de fichiers P2P libre et boosté par S3+EC2

Je reprends ma plume, ou plutôt mon clavier, pour vous parler de Podmailing, un logiciel de folie développé par zSlide, la société co-fondée et dirigée par Louis, mon mari.

Podmailing est un service d'envoi de fichiers de taille illimitée par email, qui repose sur une architecture ouverte (sur le point d'être publiée en open-source), robuste (repose sur Amazon Web Services) et efficace (utilise le protocole Peer-To-Peer BitTorrent). Podmailing permet donc d'envoyer et de recevoir des fichiers de n'importe quelle taille, téléchargés avec le client Podmailing ou un autre client BitTorrent, ou directement dans un navigateur web en http.

Je suis une grande fan de ce produit.
Bien sûr parce qu'il est conçu et développé par la boîte de mon mari... mais pas seulement !
Aussi et surtout parce que Podmailing est LE soft qui me permet de récupérer toutes les photos haute définition de mes enfants prises par mon photographe de père. Mon père est un fondu de photo, il fait entre autres beaucoup de photo numérique et a trouvé depuis quelques temps un sujet de prédilection : ses petits-enfants (mes enfants). Il fait d'excellentes photos, les retouche dans Photoshop, mais n'est absolument pas geek ni même power user de son Mac. Il sait utiliser quelques softs spécialisés et faire un peu de bureautique mais pas faire des trucs de nerd.
Grâce à Podmailing, très simple d'utilisation, il nous envoie facilement toutes les photos haute déf de notre dernier week-end à la campagne, et ça c'est vraiment génial ! Il sait envoyer des mails, donc il a su facilement envoyer des podmails. Avant d'avoir Podmailing, on s'échangeait les photos par iPod ou disque dur interposé quand j'allais en week-end chez eux, à la campagne.
C'est fini depuis qu'on utilise Podmailing, plus besoin d'attendre qu'on se voit !

Donc voilà, du coup, je suis tolérante envers le fait que depuis quelques semaines, je ne vois plus beaucoup mon mari qui bosse comme un fou pour le lancement officiel de Podmailing aux US demain... parce que c'est pour la bonne cause ! Et pour tous les gens comme mon père ou comme moi qui sont ravis de pouvoir partager leurs photos haute déf ou leurs videos sans se galérer avec des softs de gros geeks auxquels ils ne comprennent rien, ou du matos hardware à trimballer dans la poche, ou pire, dans un sac.

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dimanche 27 avril 2008

Mes nouveaux métiers

Ça fait maintenant quelques mois que je retravaille vraiment, il est temps de faire un petit bilan sur... mon travail.

Je dois bien avouer que ma plus grosse angoisse quand j'ai eu envie de retravailler, c'était de ne plus savoir faire mon métier.
Après 3 ans de break, j'avais peur de ne plus savoir diriger un projet, tenir un planning, apporter de la valeur à un projet.

Me voilà rassurée : je sais toujours gérer des projets et des clients. Ouf !
Mes compétences et mon expérience ne se sont pas volatilisées pendant je changeais des couches et que je préparais des biberons. Finalement, j'ai retrouvé très vite les bons vieux réflexes : la direction de projets, c'est un peu comme le vélo, ça ne s'oublie pas !

Ce qui est plus surprenant, c'est que j'ai l'impression de faire mon métier mieux qu'avant, ou avec plus d'aisance et d'assurance.
Est-ce le statut de consultante qui me donne l'impression que j'ai plus de légitimité, ou simplement le fait que j'ai changé, vieilli, muri ? Peut-être un peu des deux.
En tout cas, c'est un sentiment très agréable. Finalement, être consultante, c'est pour moi une nouvelle façon d'exercer un métier que je connaissais déjà.

Maintenant que j'ai validé les premières étapes - me remettre au boulot, devenir consultante, gérer tout ça en même temps que mon foyer - un nouveau challenge m'attend : je m'attaque à un nouveau métier.

Je vais être formatrice externe pour la CEGOS et dispenser des formations professionnelles de 2 à 4 jours sur le thème du management de projets.
C'est une nouvelle aventure qui commence, et que j'aborde avec beaucoup d'humilité. Et oui, j'ai déjà animé des formations dans mes boîtes précédentes, mais avoir officiellement le statut de formatrice, c'est très différent.
Les attentes de la part des stagiaires et de la CEGOS seront élevées ; compétences et assurance devront absolument être au rendez-vous.
J'espère que je serai à la hauteur, mais j'avoue que j'appréhende un peu.

Ça commencera au 2nd semestre, je vous raconterai !

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dimanche 13 avril 2008

Let me be the bad guy

Quand on bosse seul, on est bien obligé de tout faire soi-même.
C'est l'effet homme-orchestre (ou plutôt femme-orchestre en ce qui me concerne).

Le côté sympa, c'est qu'on maîtrise toute la chaîne et qu'on peut tout faire avancer soi-même. Le côté moins valorisant, c'est qu'on doit aller soi-même à la Poste ou acheter des ramettes de papier...

Moi ça ne me dérange pas vraiment. Mon métier a toujours été de gérer plusieurs projets en parallèle, de passer d'un sujet à un autre rapidement, de mettre les mains dans le cambouis et la minute suivante de faire du reporting haut niveau.

Les difficultés principales que j'identifie dans cette situation multi-casquette sont les suivantes :

  1. Difficulté à gérer les priorités : consacrer trop de temps à des sujets secondaires alors que le commercial est en souffrance par exemple et que ce qu'il faudrait, c'est vendre
  2. Risque de distraction : ne pas arriver à consacrer suffisamment de temps à chaque tâche et switcher en permanence, au risque de ne rien faire correctement et jusqu'au bout
  3. Risque d'amalgame entre différentes casquettes : ne pas arriver à dissocier les moments où l'on joue le rôle du gentil de ceux où l'on joue le rôle du méchant
Les deux premiers points sont gérables : ils demandent de l'organisation mais moyennant rigueur et discipline personnelles, on s'en sort.

Le dernier point est plus délicat car il met en jeu les relations avec le client.
Souvent, dans une boîte, ce ne sont pas les mêmes personnes qui assument le rôle du gentil et celui du méchant vis à vis du client, et c'est préférable.
Dans le terme gentil, je regroupe toutes les situations où l'on se pose comme le sauveur, celui (ou celle) qui est là pour aider le client, régler ses problèmes. Bref, le quotidien du chef de projets dont les projets se passent bien. Par méchant, j'entends le rôle que l'on tient quand ça se passe moins bien : refuser de baisser un prix, réclamer le paiement d'une facture, annoncer un retard sur un projet..

Dans l'un de mes jobs passés, quand ça chauffait sur l'un des projets que je dirigeais, mon PDG disait souvent : Let me be the bad guy. Et c'était lui qui montait au créneau pour faire avaler un truc un peu difficile au client ou annoncer une mauvaise nouvelle. Ainsi, je pouvais garder l'image de la gentille directrice de projets et c'était lui qui catalysait les énergies négatives. Cette expression m'a marquée.

Mais dans les petites boîtes, et a fortiori quand on n'a pas d'associé, on peut se retrouver le même jour à négocier dur un contrat ou un avenant, faire une super réunion de travail et essayer de se faire payer... tout ça pour le même client. Bref, jouer à la fois le good guy et le bad guy.

Et ça, mine de rien, ça demande de l'aplomb et beaucoup de détachement... J'en ai fait l'expérience récemment.

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mercredi 9 avril 2008

Je négocie mal mais je me soigne

Ohlala, t'es dure en négo !

Voilà ce qu'un prospect (depuis devenu un client, j'en suis ravie) m'a dit récemment lors d'une négociation acharnée.

J'en parle ici parce que c'est très nouveau et très encourageant pour moi, qui jusqu'à maintenant était l'exemple typique de la négociatrice faible qui lâche tout sans rien obtenir en échange.
Bref, le modèle un peu "lavette" qui, de peur d'entrer en conflit ou de risquer la rupture, dit oui à tout et n'obtient rien. Comme si le plus important était que le deal se fasse, quelles que soient les conditions.

Il faut dire que par le passé, je n'ai jamais vraiment géré seule de négociation commerciale, sans l'aide d'un commercial ou d'un partner chevronné. Je ne participais la plupart du temps que pour les aspects technique et organisationnel et me retirais de la phase avant-vente quand on abordait le contrat et les questions de prix ou les conditions de vente.

Je fais donc mes armes en matière de négociation commerciale, et c'est un domaine dans lequel je suis loin d'être douée. Ceci dit, c'est l'une des facettes du métier de consultant indépendant : je n'y couperai pas, il faut donc que j'apprenne.

Mon problème principal est que j'y mets probablement beaucoup trop d'implication personnelle, en me posant des questions idiotes et totalement hors sujet du genre : Mais qu'est-ce qu'il va penser de moi si je lui demande ça ? ou pire Il va me détester si je réclame ça et il va penser que je suis comme ci... ou comme ça... Je me sens jugée, évaluée, et du coup, je perds de vue mes objectifs dans la négo pour me laisser distraire par l'image que je renvoie et les sentiments que cela suscite chez moi.

Depuis quand une négo commerciale se place-t-elle sur les plans de la haine, de l'amour, ou de l'image de soi ?
J'essaye peu à peu de dépasser tout ça et d'appréhender cet exercice nouveau pour ce qu'il est : une simple négo commerciale au cours de laquelle chacun défend ses intérêts tout en essayant de trouver une solution qui convienne à tout le monde... et pas un concours de celui qui est le plus gentil, le plus beau, et le plus apprécié.

Grâce aux conseils prodigués par mon coach (vous avez compris de qui je veux parler), j'ai un peu moins peur de négocier. Car il faut bien avouer que je progresse.
J'ai appris et mis en pratique récemment quelques règles fondamentales qui m'ont bien aidée :

  • Toujours obtenir quelque chose en échange de ce que je lâche (surtout si ça ne coûte pas grand-chose au client en face)
  • Fixer les minimums (en-dessous desquels je préfère que le deal ne se fasse pas) et m'y tenir fermement, quitte à rompre la négo s'il le faut
  • Ne pas hésiter à laisser des blancs dans la conversation (surtout au téléphone) plutôt que de chercher à meubler parce je finis toujours par dire des bêtises
  • Ne pas donner de réponse immédiate si je ne suis pas sûre : y réfléchir à tête reposée et répondre lors du round suivant
Bon je suis loin de me sentir à l'aise et d'aimer ça (et ça m'arrivera probablement jamais) mais je pense qu'à l'usure, je finirai pas limiter les dégâts...

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vendredi 28 mars 2008

Un temps pour tout

Ce que je trouve particulièrement difficile dans mon nouveau métier (outre le calcul des cotisations sociales qui est un vrai casse-tête...), c'est d'arriver à séparer le boulot du reste.

J'ai souvent entendu qu'il est primordial pour un travailleur indépendant travaillant à son domicile d'arriver à cloisonner son job et sa vie personnelle.
Je ne sais pas si c'est primordial, mais je peux peux vous dire que ce n'est vraiment pas évident !

Pourquoi serait-ce si important ? Voilà à mon avis les 3 écueils principaux si on mélange tout (boulot et vie privée) :

  1. On risque de trop travailler : ordinateur et téléphone portable en permanence à portée de main, on peut finir par travailler 24 heures sur 24 sans aucune pause ou distraction
  2. On risque de mal travailler : toujours distrait par les tâches ménagères en tâches de fond, le vacarme des enfants en bruit de fond, on risque de travailler en pointillés sans être jamais totalement concentré
  3. On risque de frustrer ses proches (mari et enfants) en n'étant jamais disponible à 100% pour s'occuper d'eux
Alors oui, j'admets qu'il est sain de réserver des temps de travail pur, et des temps de détente et de vie personnelle.
Mais franchement j'ai du mal à m'y tenir.

Voilà par exemple quelques-unes des mauvaises habitudes qu'il faut que je perde à l'avenir :
  • Occuper mes pauses au chargement du lave-vaisselle ou de la machine à laver... car en fait, je ne fais jamais de vraie break pendant la journée (pas de collègue à rencontrer au coin de la machine à café)
  • Manger une soupe devant mon ordinateur (ou pire, en téléphonant !) car je ne mange pas vraiment et j'en mets partout sur mon bureau
  • Répondre à un appel professionnel quand mes enfants sont à proximité car ils choisissent toujours ce moment pour se battre ou subitement mourir de faim
  • Checker mes mails pro toutes les 5 minutes y compris le week-end et le soir pour constater que non, mon client n'a toujours pas répondu... bizarre, un samedi soir à 23h00 !
C'est l'effet pervers de la flexibilité... Certes je m'organise comme je veux, mais j'ai un peu tendance à entremêler le boulot et le reste de ma vie.

C'est grave docteur ? Pour l'instant je n'en ai pas l'impression car je trouve que ça s'équilibre assez bien mais il faudra voir sur le long terme comment ce type d'organisation résiste aux charrettes de boulot, aux crises des enfants qui me reprocheront de toujours travailler, aux clients qui m'entendront hurler sur mon fils en train de frapper sa sœur etc...
Je vous raconterai !

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mercredi 26 mars 2008

Quelques mots d'organisation

Vous vous demandez peut-être, et certains de mes clients me le demandent parfois, comment j'arrive à organiser mon activité professionnelle avec 2 enfants en bas âge...

Pour être franche, je cours tout le temps. D'un rendez-vous chez un client, à la crèche en passant par la sortie de l'école, c'est le rush permanent.

Mais j'ai opté pour ce métier pour la flexibilité qu'il offre et pour l'instant je ne suis pas déçue.

Alors concrètement, voilà comment ça se passe :

  • Ma fille est inscrite à la crèche à temps plein, même si elle n'y va le mercredi que lorsque j'en ai besoin
  • Mon fils va à l'école, et peut rester tous les soirs au goûter, ou aller au centre de loisirs le mercredi en cas de besoin
  • Pendant les vacances scolaires, les grand-parents sont largement mis à contribution ! Et je ménage du temps libre durant ces périodes
  • J'ai un mari super flexible et super dévoué qui me dépanne quand je galère avec un enfant malade ou que j'ai un rendez-vous tôt le matin qui m'empêche de déposer moi-même les bambins à la crèche et à l'école
  • J'ai une baby-sitter qui peut dépanner (mais pas assez souvent, il faut que j'en trouve une autre ou que j'en ai plusieurs)
Donc en fait, je fais garder mes enfants quasiment tous les jours mais je travaille des journées courtes pour pouvoir m'occuper d'eux le soir. Dans la mesure du possible, je leur réserve mes mercredis (même si en pratique, je ne refuse pas un rendez-vous chez un client le mercredi, je les fais plutôt garder quelques heures). Evidemment, je ne me charge pas à temps plein mais j'apporte à mes clients la flexibilité d'organisation dont je profite moi-même à titre personnel.
En contrepartie, il m'arrive de travailler le soir ou le week-end pour boucler un livrable, bosser sur une propale ou faire mes factures. Mais ça ne me dérange pas tant que mon job est intéressant et qu'il me laisse la liberté de profiter un peu de ma progéniture.

Moyennant pas mal d'organisation, un contrôle fréquent de l'heure et une course permanente contre la montre, je m'en sors donc plutôt bien et je suis ravie de la liberté dont je dispose.

Attention, je ne prétends pas que tout ça se passe dans le calme et la décontraction. Je cours tout le temps, donc tout est minuté, donc je suis souvent speed, stressée etc... Louis peut témoigner que les 15 minutes qui précèdent le départ à l'école et à la crèche le matin ne sont pas des plus détendues à la maison, même si je progresse en efficacité et en zénitude matinale. Mais j'ai toujours été comme ça, à mon compte ou pas, avec ou sans enfant, je suis sous pression car je me mets sans cesse la pression.

Voyons le bon côté des choses : c'est probablement cette capacité à vivre sous pression permanente qui me permet actuellement de tout gérer et d'organiser notre vie et mon boulot sans que tout ne parte en vrille.
Je ne dirais pas encore que c'est une mécanique bien rodée mais c'est déjà une mécanique qui fonctionne, malgré quelques grincements et soubresauts intempestifs.

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dimanche 23 mars 2008

Je suis vraiment "back in the business"

Je découvre avec horreur que je n'ai pas posté depuis le 31 janvier... Ça ne m'avait pas semblé si long ! Toute occupée que j'étais... à travailler !
Travailler ou blogguer, j'ai dû choisir.

Eh bien oui, en presque 2 mois, j'ai :

  • Monté mon Entreprise Individuelle (Christine Choquel Consulting, quelle émotion quand j'ai reçu mon numéro de SIRET !)
  • Prospecté, fait du commercial, et affiné mon offre
  • Été retenue par la CEGOS pour être formatrice externe au management de projets : habilitation sous peu puis animation de stages inter-entreprises à partir de juin
  • Trouvé mon 1er client en tant que consultante, puis mon 2ème client, et mon 3ème client
  • Travaillé sur des missions bien sympas
  • Facturé mes clients, là encore, grande émotion (mais sans doute moins que lorsqu'il m'auront payée !)
  • Fait des tas de trucs divers et variés que je vous épargne
Il s'en est donc passé des choses en presque 2 mois, période particulièrement stimulante et motivante, qui marque mon retour officiel et effectif au boulot !

J'arrive à travailler à temps partiel, en gardant beaucoup de flexibilité et l'organisation de notre nouvelle vie (j'inclus bien sûr Louis et mes enfants) se met doucement en place... enfin non, pas doucement, plutôt à 100 à l'heure !

Je découvre le bonheur de ne pas avoir de boss et franchement, je trouve ça plus agréable de chercher à satisfaire mes clients plutôt qu'un chef qui m'impose des choix que je ne cautionne pas toujours. J'assume bien mieux mes choix depuis que je n'ai pas à en rendre compte auprès d'une hiérarchie plus ou moins à l'écoute de mes justifications.

Bref, vous l'aurez compris, je m'amuse bien et j'arrive même à prendre goût au commercial, un aspect de ce métier qui me rebutait pourtant un peu.

Je vais essayer de reprendre le fil de ce blog pour revenir sur mon organisation, le type de missions que j'ai finalement retenues, les questions et les problèmes auxquels je me heurte... les satisfactions et les déconvenues.
Bref, maintenant que le rush du démarrage va se calmer un peu, je vais tenter d'être plus assidue sur mon blog.

J'en profite pour remercier les premiers clients qui m'ont fait confiance et avec qui j'aurai su, je l'espère, faire naitre une relation durable et solide !

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jeudi 31 janvier 2008

Ma petite entreprise... individuelle

Je ne suis pas la 1ère à le dire, mais se mettre à son compte ou monter sa boîte en France demande pas mal de motivation.
Franchement, pas grand-chose n'est fait pour favoriser l'entreprenariat. Les informations sont diffuses, confuses, foisonnantes et faire le tri n'est pas un exercice simple.

On dit souvent que les procédures de création d'entreprise ont été simplifiées ces dernières années. J'ai plutôt l'impression qu'on a rajouté sans cesse des couches de nouvelles mesures au-dessus des lois existantes. Résultat : il faut remplir toujours plus de dossiers qui viennent s'ajouter à d'autres dossiers de création, de demande d'exonération, de report, etc...
Tout cela bien sûr mêlé de sigles, de termes barbares et de notions auxquelles je ne m'étais jamais frottée (ACCRE, EURL, micro-entreprise, assiettes des cotisations, prévoyance etc...). Bref, que du bonheur !

Voilà quelques semaines que je me renseigne sur les statuts juridiques, les types de structures etc... quelques semaines durant lesquelles Louis a cru que j'écrivais une thèse sur le sujet. En fait, j'essaye simplement de comprendre dans quoi je me lance, et de choisir le statut le plus adapté à ma situation.
Louis se moque de moi car nos approches face à ce type de problèmes sont très différentes. Lui, il avance, il fait des choix, prend des décisions : le plus important, c'est de décider pour que les problèmes soient derrière lui. Moi au contraire, je pèse le pour, le contre, je disserte, j'hésite, je creuse, j'affine jusqu'à ce que je sois sûre de mon choix, de ses conséquences. Je passe un temps fou à réfléchir pour comprendre et optimiser quand lui préfère agir. Je vous rassure, il réfléchit aussi mais pour faire simple, il se prend moins la tête. Chacun sa méthode.

Bref, je crois avoir maintenant suffisamment démêlé le sujet ardu du statut juridique pour pouvoir opter pour l'entreprise individuelle et non pas l'EURL (qui était plutôt mon choix d'origine).
La simplicité de création et de gestion de l'EI pèse fortement dans la balance. Et contrairement à ce que je pensais au départ, la responsabilité limitée de l'EURL ne m'apporte finalement pas grand-chose compte tenu du type d'activité que je vais exercer.

Voilà ! Donc quand je ne fais pas de la prospection, je bosse sur les formalités administratives de création, de protection sociale, les aspects fiscaux etc... Une vraie bouffée d'oxygène entre deux coups de fil, mails ou rendez-vous !

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vendredi 25 janvier 2008

8 random facts (meme)

I’ve been tagged by Leafar...

These are the rules of this particular meme:

  1. Each player starts with eight random facts/habits about themselves.
  2. People who are tagged need to write a post on their own blog (about their eight things) and post these rules.
  3. At the end of your blog, you need to choose eight people to get tagged and list their names.
  4. Don’t forget to leave them a comment telling them they’re tagged, and to read your blog.
So here we go:
  1. My big brother Fred Lintz is a designer associate at EliumStudio
  2. My first computer was an Amstrad CPC 464
  3. I hate noise - especially noises coming from my neighboors - it's some kind of phobia
  4. I went to highschool in Verdun (Meuse!)
  5. I love lentils and I've transmitted this passion to my 3 year-old boy who wants lentils for dinner almost every night
  6. I am a total fan of Herman Düne and and tend to listen to them almost exclusively (fortunately Louis plays all kinds of other stuff at home)
  7. I've been to South Africa 11 years ago - great long trip from Johannesburg to Capetown
  8. I hate flying but I take the plane anyway and each time I keep my fingers crossed hoping I will survive the flight
Now I'm handing the chain over to Louis, Karim, Thibaut, Ju and Gaduman.

mardi 22 janvier 2008

Et pourquoi pas ?

A la question "Mais pourquoi avoir opté pour le consulting indépendant ?" (sous-entendu "alors que tu avais plusieurs propositions d'embauche de qualité"), j'ai un peu envie de répondre : "Et pourquoi pas ?".

Voilà quelques éléments qui vous permettront de comprendre les raisons de mon choix :

  1. Flexibilité : je l'ai dit et redit dans ce blog... je veux de la flexibilité, de la souplesse et pour ça, les jobs salariés, même avec le patron le plus cool du monde, ça reste difficile

  2. Autonomie : j'ai dû prendre goût à la liberté, peut-être un peu trop durant ces 3 ans de break, j'ai envie d'autonomie. J'ai appris à me gérer, à gérer mon foyer toute seule comme une grande et là maintenant, je me sens prête à m'assumer seule professionnellement, pour la 1ère fois sans le back-up rassurant d'un chef. Et même si je trouve ça un peu flippant, je n'ai plus envie d'avoir de chef ; au lieu de pester contre les mauvaises décisions de mon patron, je ne pourrai m'en prendre qu'à moi-même !

  3. Opportunité : j'avais une belle occasion de signer mon 1er contrat et du même coup de ferrer mon 1er client. Je vous ai raconté que j'ai un peu foiré le truc, mais ça m'a montré qu'il existe des jobs de consultant correspondant à mes compétences. J'ai raté le 1er, je ferai mieux pour le 2ème !

  4. Sécurité : certes le statut d'indépendant n'est pas sécurisant en soi... ce qui l'est, c'est la présence de mon mari qui assure que mon activité naissante et encore incertaine ne soit pas trop risquée pour notre foyer. Autrement dit, on a pris la décision à 2 et il me soutient dans mon projet, à tous les niveaux : moralement, financièrement, opérationnellement. Ça m'évite entre autres d'avoir une pression démesurée en matière de revenus. Sans ce confort et cette sécurité, je ne me serais jamais lancée !
Voilà en quelques points ce qui a motivé mon choix, qui je l'avoue, n'a pas été simple.

Mais le plus important, c'est que j'ai fait ma grille décisionnelle pour comparer les différentes solutions (propositions d'embauche et consulting indépendant), et malgré toutes les incertitudes qu'il implique, le consulting arrive en tête...

J'ajouterais peut-être aussi que j'ai une espèce d'intuition que c'est le moment de me lancer, que c'est ce que me conviendra le mieux dans l'immédiat.
Comme l'a souligné Frank Perrier dans un commentaire, ce choix n'est pas irréversible et je ne serai peut-être pas consultante toute ma vie... Mais là maintenant, c'est ça que j'ai envie de faire !

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mardi 15 janvier 2008

Petite leçon d'humilité...

... suite à un foirage commercial en règle !

Figurez-vous que ça fait un moment que j'essaye de ferrer mon 1er client en tant que consultante et que c'était plutôt bien parti. Quand je dis bien parti, ça veut dire que je suis sûre que j'aurais pu (ou dû) choper le job... qui par ailleurs était un job en or au regard de mes critères !

Mais j'ai dû oublier une règle d'or, qui vaut quand on cherche un boulot mais aussi quand on cherche un client : Tant que ce n'est pas signé, ce n'est pas signé !

C'est probablement pour ça que ce qui aurait dû devenir mon 1er contrat s'est transformé en 1er foirage !
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir déjà fait de l'avant-vente... Les succès rencontrés dans ma recherche d'emploi m'auraient-ils un peu tourné la tête ? Toujours est-il que le résultat est là, et que ça me servira de leçon.

Voilà les fondamentaux qui m'ont échappé dans ce cas précis :

  1. Ne pas me concentrer pas sur un seul prospect, les mettre en concurrence ! Et surtout me souvenir que si j'ai des scrupules à courir plusieurs lièvres à la fois, eux n'en ont probablement pas à consulter plusieurs prestataires
  2. Ne pas dire non à un prospect tant que je n'ai pas d'autre contrat en main
  3. Suivre les conseils d'entrepreneurs expérimentés (en l'occurrence, mon mari) plutôt que d'essayer de prouver que je sais le faire toute seule
Ce ne sont que quelques conseils basiques et il y en a bien d'autres à suivre pour devenir un bon commercial (et ce n'est pas moi qui vous les donnerai car je ne les connais pas !), mais il s'agit là d'écueils classiques que j'aurais pu éviter et qui m'ont coûté mon 1er client.

Bon, en même temps, je sais que le ratio entre le nombre de missions signées et le nombre de prospects est généralement faible, et que même si j'avais appliqué à la lettre les 10 commandements du bon commercial, ça aurait quand même pu capoter à la dernière minute.

Allez, rien de tel qu'une petite claque pour se ressaisir et rebondir de plus belle !

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dimanche 6 janvier 2008

Si j'étais présidente de Facebook

Sur une idée de Frédéric Farrugia, Louis me demande ce que je ferais si j'étais présidente de Facebook, alors je me prête au jeu :

  • J'ajouterais un champ "Nom de jeune fille" dans le profil pour que les femmes mariées soient trouvables plus facilement par leurs anciennes connaissances
  • Je donnerais la possibilité de choisir sa photo de profil parmi ses albums photos uploadés, et pas seulement depuis un album spécifique
  • J'améliorerais le moteur de recherche pour qu'une recherche sur "nom prénom" remonte aussi les résultats "prénom nom" (encore beaucoup de gens inversent prénom et nom dans leur profil et on ne les trouve pas si on les cherche sur "prénom nom")
  • Je bannirais tous les membres qui ne kickent pas au moins une fois par jour... non là, je plaisante, bien sûr ! Mais n'oubliez pas de kicker vos amis, c'est fun et bon esprit...
Je passe le relais à rMen, Leafar et Ju !

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samedi 5 janvier 2008

Je ne cherche plus du boulot... mais des missions de consulting !

Vous vous doutiez que le silence radio de ces dernières semaines indiquait un dénouement proche !

Alors voilà, je mets fin à ce suspense insoutenable : j'ai décidé de me mettre à mon compte pour réaliser des missions de consulting.

Eh oui, j'ai décliné toutes les propositions d'embauche, les 3/5, les 4/5 (oui oui, j'avais trouvé un CDI à 3/5, un job très intéressant en plus).
Finalement, quoi de mieux que d'être mon propre boss pour organiser mon temps comme je le souhaite, réaliser des missions variées et découvrir une nouvelle facette de mon métier ?

C'est une nouvelle aventure pour moi, et probablement un challenge plus important que si j'avais opté pour un job salarié. Ce n'est pas sans une certaine appréhension que je me lance là-dedans, mais c'est surtout avec beaucoup de motivation et d'excitation !

Je reviendrai en détails sur :

  • les raisons qui m'ont poussée à faire ce choix
  • le type de missions que je propose
Mais je tenais à vous faire partager cet élan d'enthousiasme et de nouveauté en ce début d'année !
J'en profite pour vous souhaiter une excellente année 2008. Que vos blogs attirent toujours plus de lecteurs, que vos start-ups décollent, que vos projets personnels et professionnels soient florissants !

Je vous dis quand même en quelques mots ce que je propose, au cas où vous auriez besoin en urgence d'une mission de consulting qui ne peut pas attendre...
    Centralienne de Paris avec 10 ans d'expérience professionnelle dans le domaine de la gestion de projets en contexte industriel, puis internet / medias, à la recherche de missions de consulting en direction de projets internet / web2.0 / medias / presse.

    Principaux domaines d'expertise :
    • direction de projets : planification, suivi de projets, mise en place des méthodes de reporting et d'alerte auprès de la direction générale
    • encadrement d'équipes fonctionnelles et techniques (profils variés incluant des ingénieurs, des graphistes, des éditeurs, etc...)
    • expertise fonctionnelle dans les medias : aide à la rédaction d'expression de besoins, appels d'offres, avant-vente, validation de spécifications fonctionnelles et techniques, recette (user acceptance)
    • pilotage des prestataires (techniques ou non) pour la réalisation de projets internet / medias
    • assurance qualité (QA) : mise en place des méthodes permettant d'évaluer et d'assurer la qualité des prestations (produits ou services) fournies par les prestataires externes
Si vous avez ce type de besoin, n'hésitez pas à me contacter sur contact@christinechoquel.com !

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