jeudi 15 novembre 2007

Et pour bosser c'est facile, cile, cile...

... travailler à domicile, cile, cile !

Lorsque j'ai annoncé que j'avais envie de retravailler, mais que je souhaitais continuer à être disponible pour mes enfants, on m'a dit plusieurs fois : "Mais tu n'as qu'à travailler de chez toi !".

Facile à dire... Certes l'idée est tentante, sauf que ce n'est pas un projet en soi. Bosser de chez moi, bien sûr que ça me plairait mais voilà la vraie question : quel job puis-je faire de chez moi ?

Ceux qui ne me connaissent pas répondront : "C'est simple, tu travailles dans l'informatique. Fais donc du développement ! Ca se fait de chez soi...".

C'est vrai, à quelques détails près :

  1. Je ne suis pas développeuse : je ne l'ai jamais vraiment été même si j'ai fait du développement au début de ma carrière d'informaticienne, et je ne le serai jamais
  2. J'ai envie de m'éloigner de la technique pour me recentrer sur le fonctionnel et l'organisation
  3. J'aurais trop peur de devenir l'incarnation du héros geek décrit avec tant de verve par la Chanson du Dimanche dans sa chanson Bluetooth... J'ai déjà pleins de fenêtres - de chat - ouvertes en même temps. Ce qui me sauve, c'est que je n'ai pas un Dell mais un MAC, et que mes amis sont plutôt sur Facebook que sur MySpace.com !
Donc décidément non, pas de projet de travail 100% à domicile, juste pour le plaisir de bosser de chez moi.
Travailler à la maison, c'est chouette, c'est un mode d'organisation bien pratique que j'espère bien utiliser autant que possible quand je bosserai, mais ce n'est pas un but en soi. Et si j'ai envie de retravailler, c'est aussi pour voir des gens et avoir des contacts sociaux, donc autant trouver un job où je verrai quand même de temps en temps des collègues ou des clients.

Pour finir, je ne résiste pas à l'envie de vous faire (re)découvrir cet hymne aux geeks - et je sais de quoi je parle, j'en ai épousé un... Merci à la Chanson du Dimanche !


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lundi 12 novembre 2007

Ce que j'attends d'un nouveau job

Pendant 3 ans, j'ai connu le bonheur de ne subir aucune contrainte. Enfin, à part les contraintes des enfants, ce qui est loin d'être négligeable... Mais quasiment aucune contrainte extérieure à mon foyer.

Et tout d'un coup, à la veille de retravailler (n'entendez pas veille dans son sens littéral), je réalise que je vais perdre cette liberté dont j'ai joui durant 3 belles années. Je ne sais pas si vous réalisez le bonheur que c'est de ne pas avoir d'employeur à prévenir quand on est en retard ou malade, ou quand on est cloué chez soi avec un enfant malade ou à cause d'une grève... C'est un luxe (qui a un prix, bien sûr) : le fait de pouvoir organiser ses journées, ses semaines, simplement en fonction de ses propres contraintes personnelles.

J'avoue que la perspective de retourner dans le carcan codifié et rigide du monde du travail n'est pas ce qui me tente le plus dans l'idée de reprendre le collier.
Heureusement, si je perds ma liberté, c'est pour retrouver des choses qui me font de plus en plus défaut dans mon quotidien. Et oui, le travail, c'est une méga-contrainte, mais en même temps, pensez à tout ce que vous perdriez si vous ne bossiez pas :

  • de bonnes raisons de vous payer des super fringues trop chères sous prétexte que vous devez être présentable pour rencontrer vos clients
  • de super discussions à la machine à café (comme par exemple le debrief complet du prime de la Nouvelle Star passé la veille sur M6)
  • la satisfaction quand vous finissez un job (document ou projet ou autre) qui vous a donné du fil à retordre, mais qui est enfin ficelé avec succès
  • l'impression, dans de rares occasions, d'être quelqu'un de bien quand votre chef ou votre client vous félicite et qu'il a l'air sincère
  • ...
Bref, je vais peut-être souffrir des contraintes de la vie active, mais je vais aussi reconquérir des territoires que j'ai désertés il y a 3 ans.
Les contacts sociaux générés par le travail sont très particuliers et je n'ai pas réussi à les retrouver ailleurs. Certainement pas au parc ou à la sortie de l'école, en tout cas en ce qui me concerne. Ni d'ailleurs sur les forums, les blogs ou les réseaux sociaux. Les relations de travail ont ceci de particulier que, bien que parfois pesantes, leur côté codifié les rend aussi rassurantes : on sait à peu près ce que l'on peut en attendre puisqu'elles s'établissent dans le contexte bien cadré du travail, dans un but précis.

Ce que j'attends d'un nouveau job tient en 3 points :
  1. Produire des choses
  2. Avoir des relations professionnelles cadrées
  3. Rendre des comptes
Finalement, ce qui va me plaire, c'est de subir de nouveau des contraintes et de ne plus être libre de faire ce je veux. Bref, ça va me faire du bien de ne plus être en roue libre.
C'est difficile à croire, mais trop de liberté et pas assez d'obligations externes ont fini par me lasser !

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lundi 5 novembre 2007

Cultivons notre réseau

Je n'ai jamais été très active dans la construction de mon réseau.
En dehors de mon cercle d'amis, pour la plupart copains de promo de Centrale, et de quelques contacts professionnels, je n'avais jamais vraiment cherché à développer ni même entretenir mon réseau professionnel.

La flemme et le manque de temps m'ont toujours un peu freiné. Et par dessus tout, le fait que je n'avais pas vraiment conscience de l'intérêt d'avoir un réseau étoffé, si bien que je n'y consacrais pas de temps.

Jusqu'à maintenant, j'avais cherché et trouvé du travail principalement en répondant à des offres d'emploi.
Mais cette fois, lorsque j'ai décidé de me mettre en recherche active, j'ai réalisé qu'avec 10 ans d'expérience, je ne devais plus chercher comme une débutante. Finis l'épluchage des sites d'offres d'emploi et la rédaction de lettres de motivation à la pelle... J'ai décidé de m'y prendre autrement. D'autant que les offres pour les expérimentés sont beaucoup moins nombreuses. Et les recruteurs le disent : pour embaucher un expérimenté, ils cherchent souvent par connaissance, ou s'adressent à des chasseurs de tête.

Mon premier réflexe a donc été de chercher autour de moi, dans mes connaissances.
Et là, un constat s'impose : plus vous connaissez de monde, plus vous avez de chance de connaître quelqu'un dans une boîte qui vous intéresse, voire de connaître quelqu'un qui cherche à recruter... quelqu'un comme vous. Car les recruteurs préfèrent souvent embaucher quelqu'un qu'ils connaissent ou qui leur a été recommandé, plutôt qu'un illustre inconnu qui a répondu à une annonce.
D'où l'importance de la cooptation dans beaucoup de boîtes. Et d'où l'importance de ne pas négliger votre réseau !

Le Web 2.0 facilite cette opération, au travers des LinkedIn et autres réseaux sociaux.
Je ne parle pas de chercher à devenir friend avec n'importe qui dans LinkedIn ou Facebook (ce qui ne s'apparente pas à du réseautage efficace, mais plutôt à du parasitage) ; il ne s'agit pas d'importuner la terre entière sous prétexte que vous cherchez du travail. Je parle ici d'utiliser des contacts ciblés de manière pertinente. Le but est bien de contacter des gens que votre profil peut intéresser et qui seront, de surcroît, sensibles au fait qu'ils vous connaissent déjà ou que vous êtes recommandés par une de leurs connaissances.
Dans ce cadre, il est clair que les réseaux d'anciens élèves ont fait leurs preuves. On sait bien que les centraliens recrutent des centraliens, et que ça marche de la même façon dans toutes les écoles.

C'est une autre manière d'appréhender la recherche d'emploi, et si vous voulez mon avis, je trouve ça autrement plus agréable et efficace que de répondre à des annonces au kilomètre.

Alors, cultivons notre réseau, comme nous cultivons notre jardin.

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jeudi 1 novembre 2007

Dur dur de changer de métier

C'est sûr, ma recherche d'emploi serait plus simple si j'avais envie de retourner faire le même métier en changeant juste de boîte... Je n'aurais plus qu'à convaincre les recruteurs qu'un break de 3 ans, ça n'est pas un trou noir dans une carrière, et que temps partiel peut rimer avec motivation et implication professionnelle.

Le fait de vouloir en profiter pour réorienter ma carrière corse un peu le problème.
J'imagine que pour un employeur, embaucher quelqu'un qui s'est arrêté de travailler pendant 3 ans, c'est déjà prendre un petit risque. Un risque mesuré, certes, car mon CV et les entretiens sont là, je l'espère, pour prouver que je suis opérationnelle. Mais ça consiste quand même à faire un pari : le pari que suis toujours au top, ou que je reviendrai très vite au top.

Alors une entreprise est-elle prête à prendre en plus le risque de m'embaucher pour faire autre chose que le métier que je maîtrise ?

Vous ne savez sans doute pas que j'ai déjà fait un virage à 180° dans ma carrière. C'était il y a 8 ans (déjà !).
En sortant de Centrale en 1997, j'ai travaillé dans l'industrie, en tant que Responsable Méthodes Process d'une usine d'étirage de tubes en acier. Autrement dit, mon quotidien consistait à enfiler mes chaussures et mon casque de sécurité et à arpenter l'usine, au milieu des ouvriers, pour améliorer les process de fabrication, optimiser les gammes de fabrication, animer des groupes de travail sur la qualité totale etc... Bref, un vrai métier d'ingénieur dans l'industrie.
Au bout de 2 ans, pour des raisons diverses (à la fois professionnelles et personnelles), j'ai décidé de quitter l'industrie pour me lancer dans l'informatique. Souvenez-vous, on était en 1999, en pleine époque de la bulle internet, alors quoi de plus sexy que de rejoindre une web agency pour se mettre à l'informatique dans un milieu fun, innovant et en pleine explosion ? C'est ce que j'ai fait. C'était une vraie remise en question de passer des tubes en acier au milieu délirant du web.
J'ai troqué mes pompes de sécurité et mon casque contre un ordinateur, quelques cours de développement dans les langages de l'époque, beaucoup d'apprentissage sur le tas et à la clé, une réorientation professionnelle réussie.

J'ai déjà pris le risque de changer de métier une fois, je me sens prête à recommencer. Ca ne me fait pas peur et j'ai confiance dans ma capacité à m'adapter. Mais les recruteurs sont-ils prêts à me suivre ? Naturellement, ils me proposent des postes identiques ou similaires à ceux que j'ai occupés auparavant.
Or j'ai envie de m'éloigner des problématiques techniques, pour me concentrer sur le fonctionnel, l'organisationnel, la gestion et les aspects humains.
On dit toujours qu'il ne faut pas tout changer en même temps : secteur, entreprise, métier. Il est préférable de faire varier un seul paramètre à la fois. Dans mon cas, je pense devoir me concentrer sur des secteurs que je connais : industrie, SSII, medias, internet. Ce serait assez utopique de me lancer dans un secteur auquel je ne connais rien.
En revanche, mettre à profit ma connaissance d'un secteur et mes compétences métier, dans le cadre de nouvelles attributions, ça ne me parait pas délirant, et surtout, je trouve ça exaltant !

Plus j'avance dans ma recherche du job idéal, et plus je réalise que ce souhait de réorientation professionnelle est beaucoup plus déterminant dans les process de recrutement que le break de 3 ans. C'est plutôt rassurant !

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