Je ne suis pas la 1ère à le dire, mais se mettre à son compte ou monter sa boîte en France demande pas mal de motivation.
Franchement, pas grand-chose n'est fait pour favoriser l'entreprenariat. Les informations sont diffuses, confuses, foisonnantes et faire le tri n'est pas un exercice simple.
On dit souvent que les procédures de création d'entreprise ont été simplifiées ces dernières années. J'ai plutôt l'impression qu'on a rajouté sans cesse des couches de nouvelles mesures au-dessus des lois existantes. Résultat : il faut remplir toujours plus de dossiers qui viennent s'ajouter à d'autres dossiers de création, de demande d'exonération, de report, etc...
Tout cela bien sûr mêlé de sigles, de termes barbares et de notions auxquelles je ne m'étais jamais frottée (ACCRE, EURL, micro-entreprise, assiettes des cotisations, prévoyance etc...). Bref, que du bonheur !
Voilà quelques semaines que je me renseigne sur les statuts juridiques, les types de structures etc... quelques semaines durant lesquelles Louis a cru que j'écrivais une thèse sur le sujet. En fait, j'essaye simplement de comprendre dans quoi je me lance, et de choisir le statut le plus adapté à ma situation.
Louis se moque de moi car nos approches face à ce type de problèmes sont très différentes. Lui, il avance, il fait des choix, prend des décisions : le plus important, c'est de décider pour que les problèmes soient derrière lui. Moi au contraire, je pèse le pour, le contre, je disserte, j'hésite, je creuse, j'affine jusqu'à ce que je sois sûre de mon choix, de ses conséquences. Je passe un temps fou à réfléchir pour comprendre et optimiser quand lui préfère agir. Je vous rassure, il réfléchit aussi mais pour faire simple, il se prend moins la tête. Chacun sa méthode.
Bref, je crois avoir maintenant suffisamment démêlé le sujet ardu du statut juridique pour pouvoir opter pour l'entreprise individuelle et non pas l'EURL (qui était plutôt mon choix d'origine).
La simplicité de création et de gestion de l'EI pèse fortement dans la balance. Et contrairement à ce que je pensais au départ, la responsabilité limitée de l'EURL ne m'apporte finalement pas grand-chose compte tenu du type d'activité que je vais exercer.
Voilà ! Donc quand je ne fais pas de la prospection, je bosse sur les formalités administratives de création, de protection sociale, les aspects fiscaux etc... Une vraie bouffée d'oxygène entre deux coups de fil, mails ou rendez-vous !
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